voilà j'ai écrit une mini-nouvelles sur le thème de la mafia. Je l'ai déja poster sur mon autre forum et j'me demandais se que vous en penseriez donc voilà j'la met ici
Les événements ici relaté sont, dans leur déroulement et leur organisation, de la fiction. Cependant, ils sont inspirés de faits réelle et les personnages cités ont réellement existé.
Les Vêpres Siciliennes
Septembre 1931, USA
J’avance tranquillement, ces habits ne me plaisent pas. Ce n’est pas trop le genre de truc que je porte d’habitude. Mon imper noir et ma chemise blanche à cravate ont laissé place à un ridicule costume du fisc. Enfin, si Lucky Luciano le demande, alors nous ferons exactement ce qu’ils à demander. Nous sommes une bonne dizaine à marcher le long du trottoir en cette douce nuit de septembre. Nous n’avons pas le choix, il nous faut avancer. Un épisode qui marquera l’histoire doit se dérouler ce soir. Un épisode que l’on pourra considéré comme tragique, si tout se passe bien. Peut être est-ce une mauvaise idée, qui sait, mais les affaires sont les affaires. D’ailleurs je dois avouer que les positions antisémites du Don Salvatore Maranzano ne me plaisent pas non plus. Qu’elle idiot ! Ses hommes se sentent plus américain qu’italien, ne s’en rend t’il donc pas compte. Les traditions, c’est bien beau. L’avenir ne réside pas là. Mais ce soir, c’est de la main de ceux qu’il considère comme inférieur qu’il souffrira, c’est d’une main juive qu’il verra s’annoncer son trépas.
L’homme qui nous mène pour cette mission se nomme Bo Weinberg, il est le lieutenant de Dutch Schultz, un des gars au ordre de Luciano. Dutch Schultz était un des parrains reconnus notamment pour son sale caractère et sa paranoïa. Il s’occuper du trafique d’alcool, et la prohibition en vigueur ne pouvait que l’aider à faire fortune. De plus, Schultz était associé au patron d’un bar clandestin. Bien que je ne sois pas sur que le terme d’associer soit adéquat. En effet, peut de gens n’étaient pas au courant de la passion de ce parrain : torturer les patron de bar clandestins pour qu’ils s’approvisionnent chez lui. Mais cela n’étonnait personne, la violence est money courante de nos jours, et tout ce qui compte c’est l’argent, les affaires.
Je fait un pas dans une flaque d’eau, ce qui à pour effet de mouiller mon pantalon. Fait chier, je vais devoir rester mouiller jusqu’à ce que je rentre chez moi, et ce sera pas dans dix minutes. En essayant de frotter le bas de mon pantalon avec mes mains, j’effleure au travers du tissu mon arme. Un colt 1911. Arme simple, certes, mais notre accoutrement oblige à porter des armes discrètes. L’intégralité de notre groupe est armée de ce colt. Un arme de poing redoutable dans n’importe qu’elle situation. Même notre meneur était armé ainsi.
La rue éclairait par quelques lampadaires à tout de même des allures sinistres. Quelques ruelles sombres se dessinent à droite et à gauche, et aucune n’inspirerait confiance à un rat. Aucune voiture ne passe par la route que nous suivons, il est tard, les gens doivent sûrement dormir. En attendant, nous pensons tous à l’homme qui ne reverra pas le jour. Celui qui s’aime dire capo di tutti capi, ou chef de tout les chef. Demain matin, la Cosa Nostra n’aurait plus rien à voir avec ce qu’elle a était.
La lune plane maintenant au dessus de notre cible, comme un dieux qui nous montrerait le bon chemin. L’appartement fait cinq étages. Le bureau du don est au cinquième. Ce pourri de Salvator Maranzano doit aimer regarder la rue de haut. Il doit se sentir bien supérieur. Sont rang le met au dessus des autres, c’est vrai, mais sa n’empêche qu’il va mourir pour ses idées. Dommage, il était l’homme le plus puissant de cet état, et peut être même des Etats-Unis, et voilà qu’il va se faire plomber pour des idées à la con.
En arrivant à la porte d’entrée notre chef nous fait signe de rester silencieux. Bientôt ça aller faire de bruit, mais pas tout de suite. On ne savais pas combien exactement de d’hommes comptait la garde du don. Weinberg ouvrit la porte silencieusement et se retrouva dans le hall principal. Nous le suivons en tentant de rester le plus décontracter possible. On se serait cru dans un hôtel. Un magnifique hall aux couleurs marron et un réceptionniste qui nous attendait derrière un long bureau en marbre. J’avance le plus silencieusement possible, mais mes chaussure mouiller font comme un bruit de sucions à chacun de mes pas. Weinberg s’approche du bureau pour s’adresser au réceptionniste. Il lui précise que nous sommes du fisc et que nous souhaiterions voir monsieur Salvator Maranzano. Mais l’homme semble se méfier. Pourquoi dix employés du fisc serait venus en même temps pour une simple conversation. Sa ne tourner pas rond, et il s’en douter. Je m’abaisse comme pour faire mes lacets et sort doucement mon arme, en prenant garde de ne pas faire de gestes suspects. Mais Weinberg ne garde pas l’attention du de l’autre longtemps et quand ses yeux se posent sur moi, j’ai le cœur qui se met a battre plus fort qu’à l’habitude. L’homme me fixe, ses paupières se dilatent, sa peau rougie, ses doigts tremblent, il a compris. Je me lève d’un coup et tire un remarquable pruneau en plein dans son front. L’alerte est donnée, le don sait que nous sommes là, le gibier est en fuite.
Le chef, après m’avoir fait un signe de tête en félicitation, me dit de rester en bas avec un autre de mes coéquipiers. Nous nous postons à l’extérieur, à l’écoute de la moindre sirène se rapprochant, ou du moindre regard indiscret qu’aurait un futur mort. Les coups de feu se font de plus en plus fréquent à l’intérieur. Ont en arrive même à entendre des cris par moment, mais toujours pas de flic, toujours pas de vie dans cet rue du désespoir. Moins d’un quart d’heure plus tard, les mafieux sont de retour, il en manque deux, mais le rital est crevé. Si je comprend bien ce qui disent les hommes, il à été égorgé, égorgé dans son bureau. Le chef nous montre le chemin à suivre pour fuir. Une petite ruelle, un grand boulevard, tout sa au pas de course, et nous voilà de retour à la civilisation.
* * *
Cette journée marqua un tournant dans l’organisation et la façon de penser des grands pontes de la mafia. Le meurtre du don Salvatore Maranzano mit fin à une guerre qui dura deux ans : La guerre des Castellammarese. Durant cette journée, un peu moins de cent hommes du don furent assassiné. Cette journée resta gravé sous un nom qui faisait référence au massacre des Angevins en 1282 à Palerme : Les Vêpres Siciliennes.