Nom (surnom): Kalachnikov
Prénom : Boris
Date de naissance : 16/09/1982
Age :26
Mafia: Russe
Profession: Tueur à gage, garde du corps, homme de main
Histoire : 1994, les chars russes avancent, triomphants, dans les faubourgs de Grozny. La ville n’est pas encore le champ de ruines de que l’on connaît actuellement mais bon nombre de bâtiments de la périphérie ont déjà été rasés. Cela fait 3 ans que le peuple Tchétchène réclame son indépendance à l’ex-URSS. Cela fait 3 ans que le gouvernent Eltsine est bien décidé à ne pas céder ce morceau de terre stérile recouvert de neige 9 mois sur 12. Et aujourd’hui, les Russes en ont marre de la Tchéchènie qui braille, alors pour la faire taire, ils envoient leurs chars, ils envoient le feu, ils amènent la mort. Mais quelqu’un est bien décidé à ne pas les avancer si facilement…
Le général Andropov peut être fier de ses troupes, le nid d’indépendantistes à été frappé en plein cœur et son armée n’a pratiquement pas subit de pertes. Il a le sourire aux lèvres le général, il sait qu’après cette campagne il sera largement félicité pour son dévouement envers sa patrie, la retraite enfin. Son véhicule tout terrain déambule dans les rues désertes de la capitale meurtrie. Les rares personnes qu’il croise sur le bord de la route, baissent la tête et tentent de fuir devant l’armée féroce, parfois avec une jambe en moi.
C’est alors que le chauffeur pile net, le général part un peu en avant sous l’effet du coup de frein. Il réarrange sa calotte et regarde ce qui leur barre la route. C’est un gamin, un gamin maigre comme un clou, il doit pas avoir plus de 10 ans, ont dirait presque un rat parmi les décombres. Et ce gosse, ce petit Tchétchène, est là, en plein milieu de la route, il les fixe, à la fois impressionné par les puissantes machines de guerres et de la haine plein les yeux. C’est alors qu’il sort sa machine de guerre à lui, le gosse a entre les mains un AK-47 et met en joue le général. Ce connard de général russe qui avec son armée est venu saper le moral de ceux qui voudraient vivre libre. Evidemment pour un gosse comme lui, difficile de comprendre toutes les subtilités du conflit, mais ce qu’il comprend c’est que sa maison a été rasée sous les tirs de semonce, que sa mère à littéralement éclatée en se prenant une roquette « made-in-moscaw » dans la tronche et que son père et sa grande sœur se sont fait écraser par la l’étage qui leur est tombé dessus. D’ailleurs lui aussi se serait fait écraser s’il n’avait pas voulu sortir pour voir les chars de plus prêts. Les chars maintenant il les voit bien, ils sont juste là, le cortège armé s’est arrêté, tous regardent ce petit bout d’homme crasseux qui les braque avec un fusil d’assaut à la crosse cassée. Le général ordonne au chauffeur de foncer, d’écraser cette sale graine d’indépendantiste, futur terroriste. Le 4x4 fonce, le gosse expédie les 2 balles restantes du chargeur de sa kalachnikov, le 4x4 fonce toujours, le gosse vole et s’écrase lourdement sur le côté de la route.
Ainsi commence la nouvelle vie du petit Boris, dit « Boris Kalachnikov ».
Boris n’est pas mort, il est juste assommé, le général non plus n’a presque rien, mais une balle lui a tout le même éraflé l’oreille. Il est descendu de sa voiture et s’est penché sur le gosse inconscient, Andropov sourit, il attrape le gamin par le col, comme un chaton, et le traîne jusqu’à son 4x4.
Jusqu’à ses 18 ans, Boris fut un peu l’homme à tout faire de la 15ème division blindée. Le général est parti après avoir eu sa promotion mais Boris est resté attaché à l’armée. Entre l’esclave et la mascotte du groupe, il fut surnommé Kalachnikov en référence au jour où il fit face à ceux dont il a aujourd’hui rejoint les rangs à contrecœur. Boris s’est occupé de l’entretien des chars, des armes, a appris à faire la soupe pour les soldats, à tirer, à égorger une sentinelle sans qu’elle ne s’effondre, à dormir sans voir sa sœur dans ses cauchemars. Boris en a bavé, il a grandit, il s’est instruit, un peu. Pendant longtemps, suite à son accident, blessé à la gorge, il fut dans l’incapacité de parler. De toute façon ce n’est pas un bavard, il ne faut pas en dire trop à un russe.
Et puis un jour le général Andropov est passé à la caserne, et parla à Boris. Il était content de le revoir, ce petit Tchétchène et l’avait toujours assez bien traité. Le général n’était plus général, il s’appelait maintenant M. Vladimir Andropov, il portait un superbe manteau de fourrure et avait troqué son 4x4 boueux contre une magnifique limousine. Par contre, il avait toujours la trace de la balle à l’oreille gauche. Andropov venait proposer un travail à Boris, il avait besoin d’un garde du corps et il s’était souvenu du petit à la kalachnikov. Boris accepta, poussé par la curiosité et l’envie de quitter la caserne dans laquelle il était enfermé depuis presque 6 ans.
Andropov appartenait à la mafia russe, spécialisé dans le trafic d’armes, il engagea Boris comme garde du corps. Et au fur et à mesure ce dernier devint un véritable tueur à gage. Boris Kalachnikov tira profit au maximum de son entraînement militaire pour se faire un nom. Il enchaîna les contrats de protection, les assassinats, d’escorte de convois d’armes et même quelques attentats. Avec le temps il apprit tant à se mouvoir dans l’aristocratie corrompue en cachant ses origines modestes, qu’à exécuter en restant invisible. Il a même voyagé au Japon, en Europe, aux Etats-Unis.
Aujourd’hui, à 26 ans Boris Kalachnikov est un tueur reconnu, il travaille pour son propre compte depuis qu’Andropov est mort dans une fusillade. Il exécute ses contrats à qui paye assez bien, pour beaucoup c’est un homme de confiance mais il reste un Tchétchène dans l’âme et attend patiemment le jour où il se vengera de ceux qui ont tué sa famille et continuent de ravager son pays.
Physique : Boris n'est pas ce que l'ont pourrait appeller quelqu'un de grand, à peine plus d'1m75 il est plutôt trappu et large d'épaules. Ses cheveux chatains lui descendent jusqu'au épaules (mais qu'est ce qu'on s'en fout?!) et a les yeux gris/bleus (idem).
Niveau fringue, c'est assez varié, tout dépend du milieu dans lequel il doit évoluer. Mais il observe la règle de tout bon tueur discret: jamais plus clair que le sol.
Caractère : Kalachnikov est un caméléon, il a apprit à changer d’apparence comme de façon de penser. Calme et réfléchit un jour, impulsif et sarcastique le lendemain, moqueur, discret, bon vivant, rustre barbare ou aristocrate raffiné. Cette instabilité semble en fait cacher une certaine immaturité. Au fond Boris est toujours ce gamin armé d’un AK-47 rouillé avec la rage au ventre...